» Mathilde avait peur de cet endroit », a déclaré le père Jean Blais.
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«Mathilde avait peur de cet endroit » dit son père Jean Blais.
L’homme qui a perdu sa fille de 33 ans, le 28 avril dans un tunnel à Montréal, a trouvé quelque réconfort à la lecture du rapport du coroner, un rapport «précis et froid, difficile à lire pour un père qui vient de perdre sa fille», a-t-il dit en entrevue à LCN.
«Ça a un côté apaisant, en ce sens que les choses sont claires. C’était évitable, mais je pense qu’il y a beaucoup d’accidents qui sont évitables…il suffit pour ça de respecter les règlements, les règles de conduite prescrites dans le code de la sécurité routière».
Plus tard il ajoute: «il y a des recommandations, qui à mon sens sont très pertinentes, et qui, j’espère, auront une suite».
Jean Blais, qui pratique lui aussi le vélo, dit que sa fille n’aimait pas circuler à l’endroit où est survenu le drame.
«Mathilde n’avait pas peur de circuler à vélo à Montréal , de façon générale. Mais elle avait peur de passer à cet endroit en particulier, elle l’avait déjà dit, qu’en passant sous ce tunnel, elle avait peur»
Y a-t-il un travail à faire pour améliorer la cohabitation entre cyclistes et automobilistes’
«Il y a des cyclistes qui sont imprudents. Il y a des automobilistes qui sont imprudents aussi. Mais jamais un vélo aura raison contre une voiture. Une voiture, c’est une tonne de métal sur quatre roues. Un vélo, c’est à peine dix kilos sur deux roues. Il y a un principe de prudence…le plus gros doit faire attention au plus faible; le cycliste aussi doit faire attention au piéton.»
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