Samuel Girard, à ne pas confondre

À 20 ans, le patineur de vitesse courte piste Samuel Girard fait déjà partie des meilleurs au monde dans sa discipline.

Encore méconnu du grand public, il se retrouve notamment dans l’ombre d’un jeune hockeyeur qui porte le même nom que lui. Une simple recherche dans Google suffit d’ailleurs pour réaliser à quel point le patineur de vitesse n’obtient peut-être pas toute la visibilité qu’il mérite.

«En plus, il vient de la même région que moi, vient préciser le patineur, esquissant un sourire en parlant du défenseur des Cataractes de Shawinigan. En fait, il est originaire du Lac-Saint-Jean et moi, je viens du Saguenay. Samuel Girard, par chez nous, c’est un nom qui est assez commun.

«Je ne l’ai jamais rencontré encore, a-t-il précisé, à propos de son homonyme. À ce que j’ai vu et à ce que j’ai lu, c’est un excellent joueur de hockey.»

En bref, le patineur de vitesse ne s’en fait pas trop avec la situation. Il trouve même ça plutôt amusant. Il y a eu la fois où sa mère croyait qu’elle allait entendre son fils à la radio, mais que c’était l’autre Samuel Girard en entrevue.

Tout récemment, c’est sur le réseau social Facebook qu’un internaute a confondu les deux athlètes en partageant un article.

«Visiblement, c’est un bon nom, vient résumer le patineur, en riant. Samuel Girard, ça marche bien.»

S’il n’est pas encore aussi populaire que Charles Hamelin, le jeune Girard représente possiblement son digne successeur à partir des Jeux olympiques de 2018. Déjà, il compte trois médailles d’or en carrière en Coupe du monde, dont deux obtenues plus tôt cette saison.

Logiquement, Girard devrait participer aux épreuves individuelles pour une troisième fois dans le cadre des prochains Championnats du monde, en mars. Pour s’y qualifier, Girard doit toutefois terminer parmi les deux meilleurs patineurs chez les garçons, ce week-end, lors des Championnats canadiens prévus à l’aréna Maurice-Richard. Évidemment, s’il devait connaître une mauvaise fin de semaine, il pourrait toujours constituer un choix discrétionnaire, mais Girard désire évidemment rentrer par la grande porte.

«Tu ne peux pas te baser sur le fait que tu pourrais être un choix discrétionnaire, tu veux être premier ou deuxième, a commenté Girard, aussi réaliste que confiant en vue de ces championnats nationaux. Et oui, la compétition est forte au Canada. Oui, il y a des gros noms, mais je pense que j’en fais partie.»

Définitivement, Samuel Girard est un «gros nom». Deux fois plutôt qu’une.

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