Sentence de 10 ans pour un trafiquant de cocaïne

Alain «la couette» Côté était «le chef d’une entreprise qui s’appelait: On vend de la cocaïne au demi-gramme», a imagé le juge.

Arrêté en 2013 après une cavale de près de deux ans au Mexique, Alain «la couette» Côté a finalement reçu sa peine d’emprisonnement lundi. À la tête d’un réseau de trafiquants qui écoulait un kilo de cocaïne tous les deux mois à Québec, Côté était un proche des Hells Angels sans toutefois être membre de l’organisation.

Arrêté la première fois en 2007 pour trafic de cocaïne, Alain Côté n’a jamais cessé de vendre de la drogue malgré ses 54 mois d’emprisonnement à l’époque. Ainsi, lors de l’opération Vautour, un mandat d’arrestation a été lancé contre l’homme de 46 ans pour sa participation au trafic entre 2003 et 2011.

Tribut aux Hells

Or, au moment de son arrestation à l’automne 2011, Côté a pris la poudre d’escampette au Mexique. Il est toutefois revenu au Québec en avril 2013 puisque sa tête était mise à prix, selon ses dires.

Se confessant à un agent double muni d’un micro caché, Alain Côté avait expliqué comment fonctionnait son «entreprise», affirmant avoir un «gars de confiance» qui faisait l’essentiel du travail.

«La couette» a également mentionné qu’il payait un tribut aux Hells Angels afin de pouvoir vendre sur le territoire de Québec en toute quiétude.

Un stratagème qui lui permettait de vendre un kilo de cocaïne tous les deux mois, à coups de demi-gramme. «C’est le chef d’une entreprise qui s’appelait: On vend de la cocaïne au demi-gramme», a ainsi illustré la juge Pelletier.

Sentence

Puisque Côté n’a pas été accusé de gangstérisme, la juge n’a pas retenu la proposition de la Couronne, qui souhaitait plus de 11 ans de détention, imposant plutôt une peine de 10 ans. Elle a toutefois crédité à l’accusé ses quelque 40 mois de détention préventive (comptés à temps et demi), de sorte qu’il lui reste cinq ans et un mois à purger.

Côté a aussi été accusé de s’être sauvé des douaniers lors de son retour au Québec en avril 2013. Il avait alors quitté l’aéroport malgré sa mise sous garde avant d’être rattrapé deux jours plus tard.

Étiquettes : , ,