Un vaste coin de paradis à Lévis

Lévis lance la première phase de l’aménagement du parc de la Pointe-de-La Martinière, un tronçon de la piste cyclable qui rendra accessible ce vaste terrain écologique.

Le maire Gilles Lehouillier a présenté aujourd’hui le premier pas de la réalisation du parc situé à la limite est de Lévis, dans le secteur Lauzon, et dont l’aménagement complet se fera sur une vingtaine d’années. «Ce qu’on va offrir à la population, c’est rien de moins que le paradis», a-t-il dit, enthousiasmé. «Ça va devenir un site fantastique. Ce parc, c’est l’évasion, la tranquillité absolue.»

On passe à l’action avec la création à la fin août du premier tronçon de piste cyclable de 1 km qui sillonnera le parc. On y injectera 300 000 $. Plus tard, en 2017, on ajoutera un chalet d’accueil de 822 000 $. On mettra en place une guérite et le réseau de sentiers sera balisé.

125 hectares

La préservation et l’aménagement de ce parc de 125 hectares ont été annoncés en 2010. À l’époque, on avait prévu des investissements de près de 4 millions $ pour réaliser la vision présentée.

Les premiers 100 000 $ ont été investis en 2013 pour l’amélioration des accès, l’aménagement de stationnements secondaires, la gestion de la végétation, la signalisation des sentiers et pour l’amélioration des sentiers existants. «Quelques centaines de milliers de dollars» en tout ont été dépensés pour un plan directeur du secteur, a indiqué M. Lehouillier.

Mais les priorités financières étant ailleurs, notamment dans le dossier de la modernisation de l’usine de traitement des eaux de Desjardins, qui a coûté 75 millions $, on a mis le projet en attente, a expliqué Gilles Lehouillier.

Le projet maintenant lancé, on se consacrera d’abord à la portion ouest du parc. La piste de vélo sera reliée aux sentiers pédestres qui permettront une découverte en profondeur du parc. Plusieurs secteurs requièrent des aménagements légers parce qu’ils sont protégés en tant que réserve écologique, a précisé le maire. Un autre tronçon de piste cyclable est prévu plus tard. «On veut amener les gens au c’ur du parc.»

Des belvédères seront également aménagés sur des promontoires qui donnent une vue imprenable sur le fleuve et la pointe de l’île d’Orléans.

Agriculture urbaine

Le maire a aussi des plans pour l’utilisation d’une grange qui est située sur le site. M. Lehouillier songe à y intégrer des jardins communautaires, ou même à la louer à un agriculteur qui pourrait y exploiter la terre. Les passants auraient tout le loisir de côtoyer la ferme, comme cela se fait dans le parc des îles de Boucherville, entrevoit-il.

Jean-Guy Laroche, ancien membre du comité du parc de la Pointe-de-La Martinière, a arpenté les lieux pendant des années et a talonné la Ville pour que le projet se réalise. Mardi, il était très heureux que le chantier démarre enfin. «Il y a ici un potentiel énorme. Ça s’en va dans la bonne direction.»

Les coûts pour la réalisation du projet sont partagés entre la Ville de Lévis (561 000 $), la Communauté métropolitaine de Québec (187 000 $) et le ministère des Affaires municipales (374 000 $).

Étiquettes : Lévis, méditation, paradis, science, validés, vaste